B-R & H Finance ● Les 4 saisons

Mi-mars 2025

Dall-E

Lorsque nous étions enfants, il y avait toujours ce moment dans les dessins animés de Disney où l’on se cachait les yeux par peur… tout en gardant les doigts entrouverts pour ne rien manquer. Les marchés financiers traversent une période similaire: un mélange d’angoisse et d’espoir. Personne ne veut détourner le regard, convaincu que l’histoire finira bien.

Revue de marché

Marchés : une dynamique contrastée

Les Indices : l’Europe et les États-Unis en ordre très dispersé

Avec des hausses respectives de +19.70% pour Nestlé, +19.68% pour Roche et +10.57% pour Novartis, ces trois poids lourds du SMI (+12.6% YTD - LinkedIn) ont joué un rôle déterminant dans la performance des marchés suisses depuis le début de l’année. Leur influence est telle que les portefeuilles fortement exposés au marché domestique ont bénéficié d’un effet de levier appréciable.

À Paris, le CAC40 progresse de 10% depuis janvier, porté par un rebond des valeurs industrielles et financières. En Allemagne, la Bourse a réagi positivement à l’accord entre le futur chancelier Friedrich Merz et les Verts sur un plan d’investissement public massif. Résultat : le DAX affiche une performance de +17.44% YTD.

En Asie, l’Inde reprend des couleurs après avoir perdu 1'000 milliards de dollars de capitalisation boursière en quelques mois. Le Nifty 50 remonte ainsi de +3.21%. Le Nikkei 225, en revanche, oscille : +1.86% en MTD mais toujours en retrait sur l’année (-5.14% YTD).

Outre-Atlantique, les indices américains connaissent des turbulences. Le S&P500 a perdu près de 10% depuis son record du 19 février, franchissant ainsi le seuil symbolique d’une correction. Quant au Nasdaq, plombé par la chute des valeurs technologiques, il recule de 13% sur la même période.

Matières premières : l’or et l’argent en vedette

L’or franchit la barre symbolique des Usd 3'000 l’once (+15.6% YTD, LinkedIn), porté par la demande croissante d’actifs refuges. Newmont Corporation en profite avec une performance de +12%. Mais c’est l’argent qui se distingue, en hausse de +17.66% YTD, troisième meilleure performance derrière le café (+19.55%) et le Hang Seng (+23.33%, bien mieux que le Shanghai Composite, qui plafonne à +2.33%).

Taux d’intérêt : la pression monte

Le rendement de l’OAT 10 ans français s’établit à 3.49% (+0.30% en YTD). Son équivalent allemand, le Bund, a légèrement progressé à 2.81% (+0.45% en YTD).

La dette française subit une pression croissante. Alors que Bercy vise un retour du déficit sous les 3% du PIB d’ici 2029, les taux souverains ont bondi en réaction aux annonces du futur chancelier allemand Friedrich Merz. Son plan de 1 trillion d’euros pour moderniser les infrastructures et renforcer les capacités militaires a fait grimper les taux allemands, entraînant dans leur sillage les obligations d’état européennes.

Avec cette remontée, le coût moyen de la dette française approche désormais les 2% et pourrait dépasser les 3% d’ici la fin de la décennie, une évolution qui risque d’alourdir encore la charge budgétaire du pays (rappel de notre conseil récent de rester à l’écart des obligations souveraines).

Technologie et cryptos : les grands perdants

Nvidia poursuit sa baisse, effaçant 1'000 milliards de dollars de capitalisation depuis son sommet du 6 janvier. Les autres valeurs technologiques suivent le mouvement, et l’indice des "Magnificent Seven" affiche une chute de 15% depuis janvier. Tesla, en particulier, a perdu 50% de sa valeur depuis mi-décembre, revenant ainsi à son niveau pré-élection de Donald Trump. Malgré cette correction brutale, le titre reste en hausse de 30% sur un an.

Adobe, de son côté, accuse une chute de 14% après la publication de résultats pourtant solides. Avec un recul de 45% depuis ses plus hauts de fin 2021, l’éditeur de logiciels se trouve désormais parmi les sociétés les moins bien valorisées du secteur, avec un P/E de 23 et un multiple de 14 sur l’EBITDA.

Du côté des cryptos, malgré les efforts de Donald Trump pour relancer l’intérêt des investisseurs, le Bitcoin reste bloqué entre Usd 80'000 et Usd 85'000. L’Ethereum, lui, affiche une baisse spectaculaire de 42% YTD (LinkedIn). La plateforme Coinbase subit la pression avec une chute de -33.4% YTD et -16.52% ce mois-ci. Reddit, autre valeur prisée des particuliers, plonge de 20% en une séance et affiche -33.7% YTD.

En Europe, le secteur du luxe traverse une passe difficile : Kering a perdu -10.71% vendredi dernier, totalisant -19.88% depuis le début du mois. Même tendance pour Ermenegildo Zegna (-13.79%), LVMH (-12.22%) et Salvatore Ferragamo (-11.42%).

Le secteur de la défense reste l’un des gagnants du moment : Rheinmetall (+37.60%), Thales (+31.70%) et Saab (+28.79%) s’imposent en tête des performances en Europe (LinkedIn).

Mark Carney, le nouveau Premier ministre canadien

Né à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest, Mark Carney a grandi à Edmonton avant d’étudier l’économie à Harvard puis à Oxford. Ancien de Goldman Sachs, il s’est fait remarquer lors de la crise financière russe de 1998 avant de rejoindre la Banque du Canada en 2003. Nommé gouverneur en 2008, il pilote alors le pays à travers la crise financière mondiale.

En 2013, il devient gouverneur de la Banque d’Angleterre et affronte notamment les turbulences du Brexit. Son parcours atypique, combinant finance privée et politique monétaire, en fait une figure clé des marchés. Son ascension au poste de Premier ministre marque un tournant pour le Canada, où l’économie et la régulation financière devraient occuper une place centrale dans son mandat.

Quelques chiffres

  • 197.7 kmh - La Maserati MC20 autonome du Politecnico de Milano établit un record de vitesse sur véhicule sans pilote au Kennedy Space Center, dépassant les 192.2 mph précédents.

  • 29% - Les célibataires sans enfants constituent aujourd’hui près d’un tiers des foyers américains, contre 16 % en 1960.

  • $918mio - Le déficit commercial des États-Unis atteint un niveau record. L’UE représente Usd 235mia, dont un quart avec l’Allemagne.

Editorial

L’Art du Pouvoir

Plus par hasard que par réelle vision, j’ai rouvert Le Prince de Machiavel, ce petit manuel de gouvernance qui a survécu à cinq siècles d’histoire et je me suis demandé: être machiavélique, est-ce un compliment ou une critique? Dans le monde du pouvoir et de la politique, être "machiavélique" est souvent un compliment: cela signifie que vous êtes stratège, pragmatique, et que vous savez naviguer dans des eaux troubles en gardant votre objectif en ligne de mire. C’est l’art du calcul froid, de la gestion des rapports de force sans illusion naïve. Mais dans la vie quotidienne, c’est une critique, voire une accusation. On y entend manipulation, cynisme, absence de scrupules. Dire de quelqu’un qu’il est "machiavélique" dans une discussion entre amis, c’est souvent insinuer qu’il est prêt à trahir ou à mentir pour parvenir à ses fins.

Machiavel lui-même a probablement été victime d’une mauvaise réputation. Dans Le Prince, il ne prône pas nécessairement l’immoralité, il décrit simplement le monde tel qu’il est: les hommes sont inconstants, la morale est un luxe quand le pouvoir est en jeu, et un dirigeant trop bon finira en pâture aux lions.

La Realpolitik et le machiavélisme se ressemblent, mais ne se confondent pas. La première est pragmatique et cherche l’efficacité sur le long terme, sans s’embarrasser d’idéaux. Le second est plus opportuniste, exploitant sans scrupules mensonge et manipulation pour obtenir un avantage immédiat.

Ludwig von Rochau, en forgeant le concept de Realpolitik au XIX siècle, ne cherchait pas à conseiller un prince, mais à analyser comment une nation pouvait naviguer dans un environnement où seuls comptaient les rapports de force. Son héritier naturel en politique fut Bismarck (“La force prime sur le droit”), qui sut jouer de la diplomatie, des guerres et des alliances pour unifier l’Allemagne. À l’inverse, Machiavel, en bon Florentin du XVI siècle, s’intéressait avant tout à la conservation du pouvoir individuel.

Kissinger en ouvrant la Chine aux États-Unis, applique une Realpolitik froide et calculée, au service des intérêts américains sur le long terme (tiens, tiens). Poutine, depuis son arrivée au pouvoir en 2000, a méthodiquement consolidé son pouvoir en neutralisant les opposants, en contrôlant les médias et en manipulant la loi pour prolonger son règne jusqu’en 2036, il illustre la phrase de Machiavel: "Un prince ne manque jamais de raisons légitimes pour rompre sa parole."

Le pouvoir avant tout

Machiavel conseillait aux dirigeants de ne jamais s’encombrer de morale dans la conquête et la conservation du pouvoir. Trump l’a bien compris. À peine réinstallé à la Maison-Blanche, il a gracié plus de 1'500 condamnés du 6 janvier 2021, s’assurant ainsi une loyauté indéfectible de son électorat MAGA. Parallèlement, il a purgé les agences fédérales de ses opposants, licenciant plus de 160 membres du Conseil de Sécurité Nationale

Le dindon de la farce

En forçant les Européens à investir 800 milliards d’Eur dans leur défense, Washington dicte où doivent aller les ressources du continent. Cet argent, qui aurait pu être investi dans l’IA ou les technologies d’avenir, est détourné vers le complexe militaro-industriel. Loin d’un simple désengagement, Trump impose ainsi une Realpolitik brutale, qui prive l’Europe de sa capacité à combler son retard stratégique et maintient l’hégémonie américaine. C’est sans doute un hasard, mais c’est le même montant que préconisait le rapport Draghi en septembre dernier pour relancer l’innovation et l’infrastructure énergétique en Europe.

Un être vous manque et tout est dépeuplé

Lâchés par Trump, Zelenski et l’Ukraine semblent perdus (au propre comme au figuré). En effet, comment expliquer que, malgré un soutien militaire européen équivalent à celui des États-Unis (62 milliards d’Eur, source : Institut Kiel), le retrait américain suffise à sceller la défaite probable de l’Ukraine? Mais c’est parce que tous les milliards ne se valent pas: un dollar d’armement américain, c’est de la technologie, du renseignement, du commandement intégré ; un euro d’armement européen, c’est souvent un chèque sans l’écosystème qui va avec.

Source Kiel Institute / Graphic: Soph Warnes - CNN

Le Pari Machiavélique

Machiavel avertissait que trop d’abus finit par ronger un règne de l’intérieur. Si la Realpolitik de Rochau et Bismarck a su bâtir des États solides, le machiavélisme appliqué à outrance peut devenir un pari risqué. Trump 2 mise sur un rapport de force sans concessions. La question reste ouverte: ce pari tiendra-t-il jusqu’en 2028, JD Vance succèdera-t-il à Donald Trump?

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Hustle

Investissements

“Il est l’heure de s’enivrer”

“…il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise”. Baudelaire & Serge Reggiani - YouTube 3m02

Aujourd’hui, la fête bat de l’aile. L’industrie de l’alcool, pilier des plaisirs terrestres et des échanges commerciaux, vacille sous les effets combinés des taxes, des nouvelles tendances et d’un public qui semble de plus en plus sobre. Les verres se vident moins vite, et certains craignent même que la soif ne soit étanchée pour de bon.

Il y a d’abord cette menace (une de plus) venue de l’autre côté de l’Atlantique: une taxe douanière de 200% sur les vins et spiritueux européens. Un tarif aussi douloureux qu’une gueule de bois au petit matin, qui frapperait de plein fouet des marques comme Pernod Ricard, Rémy Cointreau ou Diageo, dont la baisse s’accélère depuis l’annonce de la mesure. Et pour cause : les États-Unis sont le premier marché étranger de l’alcool européen, avec près de 10 milliards Usd d’exportations en 2023.

Le champagne, grand prince des célébrations, trinque particulièrement fort. Avec 26,9 millions de bouteilles exportées aux États-Unis en 2023, le marché américain représente une manne vitale pour les maisons de Reims et d’Épernay. Or, une bouteille actuellement vendue 60 Usd pourrait voir son prix bondir à 180 Usd sous l’effet de ces tarifs. La coupe déborde, et pas dans le bon sens. Pour la vodka, même cocktail amer: 466 millions de dollars d’exportations françaises (Belvédère est la propriété de LVMH, tandis que Pernod Ricard possède Absolut Vodka), et un marché qui pourrait s’effondrer si le consommateur américain se tourne vers des alternatives locales, préférant un bourbon au Cognac ou un gin texan à un gin londonien. L’autre solution étant de produire aux Etats-Unis, pour la vodka on a besoin de pas grand chose.

Source Bloomberg au 13.03.2025

Et si l’ivresse était devenue has been? Les chiffres sont formels : la consommation d’alcool recule pour la deuxième année consécutive aux États-Unis. Pire encore, elle ne montre aucun signe de rebond. Le mouvement Dry January, longtemps vu comme un simple défi temporaire post-fêtes, se transforme en une lame de fond plus profonde. En janvier 2024, 22 % des Américains ont déclaré y participer, une hausse de 5 % par rapport aux années précédentes. Et contrairement aux lendemains de cuite où l’on promet de ne plus jamais boire avant de replonger quelques jours plus tard, il semble que cette sobriété ne soit pas qu’un caprice passager. Elle s’étent même au Carême pour certains…

Mais la vraie bombe vient peut-être de la Génération Z, qui semble avoir un rapport à l’alcool radicalement différent de ses aînés. Selon une étude Gallup, seuls 59 % des 18-34 ans s’identifient comme consommateurs d’alcool, contre 72 % au début des années 2000. Une chute brutale qui témoigne d’un changement culturel profond. Oubliez les clichés des étudiants américains se noyant dans la bière bon marché de Spring Break: la nouvelle génération carbure au kombucha, au mocktail et aux seltzers sans alcool. Elle est plus soucieuse de sa santé, plus connectée, et considère la cuite comme un comportement dépassé.

Une seule catégorie résiste encore à la tempête : la tequila, dont la popularité ne se dément pas, soutenue par l’image festive qu’elle véhicule et les nombreuses célébrités qui en ont fait leur boisson de prédilection.

En parallèle, la montée en puissance des boissons sans alcool fait trembler l’industrie traditionnelle. 565 millions Usd de ventes en 2023, une progression de 35 % en un an. Ce qui, autrefois, relevait de la niche devient un marché en plein essor. Heineken, Guinness et d’autres géants de l’alcool investissent massivement pour séduire ces nouveaux consommateurs qui veulent le goût du plaisir sans les effets secondaires.

Et si la menace venait aussi de la pharmacie ? Les médicaments GLP-1, comme Ozempic et Wegovy, conçus à l’origine pour le diabète mais devenus populaires pour la perte de poids, ont un effet secondaire inattendu : ils coupent l’envie de boire. Selon IWSR, 12 % des buveurs prennent ces traitements, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse de la consommation d’alcool à mesure que ces médicaments se généralisent.

Même la Chine, autrefois assoiffée de grands crus français et de Cognac, commence à se détourner du luxe liquide. La consommation d’alcool étranger y est en baisse, victime de la surveillance accrue des dépenses ostentatoires et d’une économie plus incertaine.

Alors, doit-on dire adieu aux plaisirs de Bacchus ? L’industrie ne se laisse pas démonter si facilement. Face à la baisse des volumes, certains misent encore sur la premiumisation, vendant moins mais plus cher. Pourtant, chez BR-H Finance, nous constatons que cette stratégie est à l’œuvre depuis des décennies et qu’elle a déjà atteint ses limites. Il arrive un moment où l’on ne peut plus justifier un énième "small batch" ou une cuvée "ultra-exclusive". Si les taxes se concrétisent, ce ne sera pas juste un mal de crâne passager pour l’industrie, mais un véritable coma éthylique. Les stocks déjà élevés devront être écoulés, et un vaste déstockage semble inévitable (il est urgent d’attendre la prochaine foire aux vins).

Un dernier pour la route!

Question posée à l’Intelligence artificielle

Le vrai luxe est-il dans l’abondance ou dans l’absence de besoin ?

ChatGPT 4o - Le vrai luxe n’est ni l’abondance aveugle ni l’absence totale de besoin, mais la maîtrise de ses désirs. L’abondance rassure, mais elle enchaîne: plus on possède, plus on craint de perdre. L’absence de besoin, elle, peut être une forme d’ascèse, mais aussi un renoncement forcé ou une illusion de sagesse.

Le véritable luxe serait donc de pouvoir désirer sans être esclave du désir, posséder sans être possédé. C’est l’équilibre subtil entre jouir du superflu sans en être prisonnier, avoir accès à tout mais ne rien convoiter avec urgence. Être libre de choisir ce qui mérite d’être recherché et ce qui peut être laissé de côté. Finalement, le luxe absolu, c’est peut-être cette sérénité intérieure qui permet de goûter au plaisir sans dépendance et à la rareté sans frustration.

Note de B-R & H Finance: Hermès souvent considérée comme du vrai luxe maintient son parcours hors pair. 153 Milliards de différentiel de capitalisation avec LVMH il y a 18 mois, pour désormais plus que 53 Mrd….

L'Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ?... Le coucou!

The Third Man - Orson Welles (pas Graham Green) - YouTube

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