B-R & H Finance ● Les 4 saisons

Avril 2025

Financièrement, le premier trimestre vient de s’achever et aucun des “Trump trades” n’a réellement brillé (voir la revue de marché). Politiquement, de petites phrases en petites phrases, nous Européens, nous comprenons que l’ami américain (référence au film de Wim Wenders) n’est plus. L’épicentre de l’IA s’est déplacé, tandis que le commerce mondial cherche de nouvelles voies sans les Etats-Unis. Mais peut-on s’en passer? Là est la question à Eur 1 trillion, l’équivalent de 5% de croissance en Europe.

  1. 40 actifs clés, classés selon leur performance. Monnaies, matières premières, cryptos, taux d’intérêt et actions, depuis le début de l’année et sur le dernier mois.

  2. Top et flop mondiaux, parmi 500 actions que nous suivons régulièrement. Les 20 meilleures et les 20 pires sur l’année.

  3. Zoom régional, avec les gagnants et perdants du mois aux États-Unis, en Europe et en Suisse.

  4. Coup d’œil sectoriel, avec une sélection de valeurs dans la tech, le luxe, la banque, l’automobile, la santé, et un focus spécial sur la Chine.

Revue de marché

Cahin, caha – T1 2025

Après un premier trimestre épuisant, marqué par l’échec de la plupart des « Trump trades» :

  • Le dollar, qui devait être fort, a en réalité perdu près de 4% depuis le 1er janvier, soit l'une de ses pires performances trimestrielles depuis la crise de 2008.

  • Les taux américains étaient censés grimper… ils baissent.

  • L’avènement du bitcoin ? Raté. La cryptomonnaie est la classe d’actifs la moins prolifique de ce début d’année (Bitcoin –12.01%, Ethereum –45.6%).

  • Côté indices US : tout est dans le rouge. Dow Jones –1.28%, S&P500 –4.59%, Nasdaq 100 –8.25% (-7.69% en mars), ce dernier payant en prime l’addition pour Deepseek.

  • La gestion indicielle monde (MSCI World et MSCI ACWI) marque elle aussi le pas, lestée par leur surpondération du marché US (respectivement 72.9% et 65.7%).

  • Chez les gérants actifs, l’appel des Magnificent 7 et du marché US en général n’a pas sauvé les meubles non plus ; au contraire, il a contribué à des performances décevantes.

Pour performer sur les actions au premier trimestre, il fallait être surpondéré en Europe :
Eurostoxx600 +6.47%, porté par les valeurs de la défense (Rheinmetall, Thales, Saab) et les financières (Société Générale, Banco Santander, Llyods, Unicredit…). Il conveint de noter que tous les indices Européens ont baissé en mars; Dax -0.2% (+13.1% en ytd), Bel-20 -1.07% (+2.55% en ytd), SMI - 1.98% (+9.82% en ytd), FTSE100 -1.69% (+6.01% en ytd) et le CAC40 -2.98% (+6.75% en ytd). Tous ces chiffres sont à retrouver sur LinkedIn.

Mais le vrai champion, c’est le continent africain : Africa Titans 50 +12.7%. En Asie, seuls le Hang Seng (+15.68%) et le Kospi (+5.08%) tirent leur épingle du jeu. Les marchés émergents résistent aussi : +2.41%, mais tout juste.

Nous sommes donc dans une configuration classique : États-Unis vs reste du monde.
Le reste du monde, désormais affublé du doux surnom de « Dirty 15 », où l’on retrouve toute l’Europe et la Suisse…

L’investisseur se demande alors : est-ce le moment de rebasculer vers les États-Unis ?
Les valorisations sont redevenues plus « raisonnables », et un cessez-le-feu en Ukraine pèserait probablement sur les valeurs d’armement Européennes, qui se traitent désormais à des niveaux comparables aux Magnificent 7. Enfin, une hausse durable des taux européens finira par peser sur le financement des entreprises. Pour mémoire, un détenteur d’obligations françaises ou allemandes affiche une perte en valeur nominale depuis le début de l’année (–1.66% et –2.72% respectivement).

La guerre commerciale lancée par les États-Unis provoque une levée de boucliers, symbolisée par l’envolée de l’or, qui vient de franchir les Usd 3'100 l’once (+9.64% en mars et + 19.35% en Ytd). Dans son sillage, l’argent grimpe de +17.69% sur le trimestre. Le café (qui n’a aucun rapport) ferme la marche du podium avec une performance de YTD: +17.44%.

Les dix derniers jours ont été particulièrement stressants. L’investisseur adore se faire peur et vit dans l’angoisse de demain 0h01. Mais dans les faits, des sanctions seront mises en place, le consommateur américain paiera l’addition, la consommation baissera… et l’épargne augmentera. Rapidement, cet argent reprendra le chemin des actions domestiques (les Américains investissent très peu à l’international).

Pendant ce temps, la volatilité repart à la hausse : le VIX tourne actuellement autour de 24.28%. Et lorsque la volatilité est élevée ? Il convient de la vendre.

Quelques chiffres

  • Usd 1.84 trillion, c’est la valeur estimée du marché mondial de l’habillement en 2025, ce qui représente 1.63% du PIB mondial et emploie 430 millions de personnes sur une population active globale de 3.62 milliards.

  • Usd 930 milliards, c’est la valeur actuelle du marché de l’habillement féminin, qui devrait dépasser le seuil des Usd 1 trillion d’ici 2027 ; le marché masculin est évalué à Usd 587.61 milliards et celui des enfants à Usd 274.25 milliards.

  • 37 kilogrammes, c’est la quantité moyenne de vêtements jetés chaque année par un consommateur américain, contribuant à plus de 10.2 millions de tonnes de déchets textiles aux États-Unis ; Hong Kong arrive en tête de la consommation mondiale avec 117.3 pièces achetées par personne chaque année.

Editorial

Et si l’Europe reprenait la main ?

"450 millions d’Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d’Américains pour les défendre contre 140 millions de Russes qui n’ont pas pu vaincre 38 millions d’Ukrainiens", Les Echos, le 22 mars 2025. Cette phrase dépeint très bien notre état d'esprit chez B-R & H Finance.

Rappelons que la Russie n'a qu'un PNB de Usd 2tn contre Usd 20tn pour l'Europe. Elle se situe à la onzième place entre le Brésil et la Corée du Sud. Son pouvoir de nuisance sur la scène internationale est incommensurablement supérieur à son poids économique. Alors oui, elle a l'arme nucléaire mais l'Europe l'a aussi. Soyons clairs, il n'y a aucune chance de voir des chars russes aux portes de Berlin ou Paris.

La Russie est affaiblie. À court d’hommes, elle a dû faire appel à ses "alliés" nord-coréens pour que Kim Jong-un lui envoie un contingent de soldats plus rompus au lancer de jambe en cadence qu’au feu des tranchées. Depuis 1953, la Corée du Nord n’a pas connu de guerre. Autant dire que ses troupes sont mieux préparées pour TikTok que pour Bakhmout. Les pertes humaines russes sont massives.

Au XVIIIe siècle, Clausewitz a énoncé une vérité intemporelle : la défense est plus forte que l’attaque, surtout quand on se bat chez soi. Il faut souvent un rapport de force de trois pour un, voire plus, pour espérer percer. Dans ces conditions, la Russie s’enlise dans un conflit à deux contre un. Mais la défense, aussi robuste soit-elle, n’est jamais décisive. Alors, pourquoi ne pas inverser les rôles ? Pourquoi ne pas appliquer l’adage de Patton (mort en 1945, dans son lit, et enterré au Luxembourg) : "l’attaque est la meilleure des défenses" ?
Si l’Europe décidait d’envoyer des troupes offensives aux côtés des Ukrainiens et de marcher sur Moscou, et qu’elle gagnait, elle mettrait la main sur le plus vaste pays du monde (17'098'242 km²), et sur les plus grandes réserves de gaz, d’étain et de bois de la planète.

Oui, c’est de la politique-fiction. Mais en négociation, l’imagination est une arme. Il faut que la peur change de camp. Que l’adversaire comprenne que nous pouvons, nous aussi, retourner la table.

Même pas peur

Ni Poutine, ni JD Vance ne semblent croire à ce scénario. JD Vance, qui dénigre le soutien hypothétique de la France et de l’Angleterre en ces termes : "20'000 soldats d’un pays quelconque qui n’a pas fait la guerre depuis 30 ou 40 ans", corrige quelques jours plus tard par une autre phrase guère plus sympathique : "Soyons clairs : beaucoup de pays qui ont offert leur aide [à l'Ukraine] n'ont ni l'expérience ni l'équipement militaire pour faire quoi que ce soit de significatif".

Même pas mal

Pendant que l’Ukraine s’épuise, nous sommes tellement dépendants de la Russie que nous appliquons des sanctions "même pas mal". Les Européens sont champions des effets de manche et des grandes déclarations, mais manquent de convictions. La vie humaine vaut plus ici qu’à Moscou, et c’est tant mieux. Mais forcément, cela rend l’idée d’un "front russe" insupportable. Le terme seul évoque Verdun, Stalingrad, et le froid des campagnes de Napoléon. Dans ces conditions, à quoi bon investir dans une armée dont nous ne voudrons jamais voir les soldats tués au combat ?

Et si une troisième voie existait ?

Soyons clairs: la première option, c’est celle que nous vivons aujourd’hui. Une Europe en soutien économique et militaire, certes, mais quasi-absente du débat stratégique. En retrait. Spectatrice de son propre avenir, tout juste bonne à signer les chèques et à distribuer les munitions.
La deuxième voie ? Ce serait une participation active au conflit. Une Europe qui bascule dans la guerre ouverte contre la Russie; le cauchemar de tout électeur allemand, et pas seulement. Inimaginable ? Peut-être pas tant que ça. Souhaitable ? Certainement pas.

Mais il existe peut-être une troisième voie, plus subtile, plus exigeante, mais aussi plus européenne. Et si l’Europe décidait, non pas de faire la guerre, mais de gagner la paix ? Pas à travers de vagues déclarations de bonne volonté, ni avec un strapontin en bout de table à Yalta 2.0, mais en reprenant la main, en agissant là où elle est forte: l’économie, le commerce, la diplomatie.

Un exemple concret : l’Europe est le deuxième partenaire commercial de la Chine (12.7%) devant les États-Unis (11.2%). Oui, Pékin devrait regarder plus vers Francfort que vers Washington. Et non, ce n’est pas un détail. Alors pourquoi ne pas jouer cette carte? Les Etats-Unis ne veulent ni de l’Europe, ni de la Chine à la table des négociations donc agissons en conséquence.

Ce serait ça, la troisième voie: inverser les rôles, faire de l’Europe, et de la Chine, les architectes d’un futur où la paix serait rentable, où la stabilité aurait plus de valeur que les missiles, où les routes commerciales remplaceraient les tranchées. L’idée semble séduisante mais la Chine aurait pu mettre fin au conflit, seule, depuis longtemps si elle avait voulu appliquer les mêmes sanctions et arrêter de vendre des composants militaires de dernière génération.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas de choisir entre Chamberlain et Churchill, entre lâcheté et bravoure; il s’agit d’inventer une nouvelle réponse.

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Investissements

Faire le buzz ou faire du chiffre ?

Chez B-R & H Finance, nous ne sommes pas convaincus. Voilà, c’est dit.

L’annonce de la nomination de Demna Gvasalia, le directeur artistique de Balenciaga, à la tête de Gucci, a déclenché une avalanche de réactions dans l’univers hyperconnecté de la mode. Mais derrière les paillettes et les postes Instagram, il reste une question simple : est-ce que cela relancera les ventes ? Parce qu’à la fin, il ne s’agit pas de faire le buzz, mais de faire du chiffre.

Kering : en chute libre

Le contexte ? Disons qu’il n’est pas brillant. l'action a perdu 18.4% cette année et 57.49% sur cinq ans.

Le groupe Kering a vu son chiffre d’affaires chuter de 12% en 2024, à €17.19 Mrd. Le bénéfice opérationnel a plongé de 46%, la marge est passée de 24.3% à 14.9%, et le bénéfice net s’est effondré à €1.1 Mrd. Gucci, autrefois vache à lait du groupe, affiche une baisse de revenus de 23%, à €7.65 Mrd, et une chute de 51% de son résultat opérationnel. Autrement dit : ça tousse très fort du côté de Florence.

Et pourtant, Gucci pèse toujours 63% du résultat opérationnel de Kering.

Ce que veulent les femmes

Ce n’est pas un défilé avec sa mère, ses profs et son mari (cf. Balenciaga printemps-été 2024). Ce n’est pas non plus un sweat-shirt troué vendu 1'200 euros ni une ambiance post-apocalyptique digne de The Last of Us. Il faut se méfier des rédacteurs de mode qui s’ébaudissent devant le défilé de la marque « Matières Fécales » (je n’invente rien), eux aussi ont fait le buzz mais du chiffre d’affaire qu’en sera-t-il ?

Les femmes, du moins celles qui achètent, veulent des vêtements qui parlent d’elles, pas du créateur. Elles veulent exprimer leur personnalité, gagner en confiance, se sentir belles, fortes, libres. Elles veulent de la qualité, du confort, une touche d’audace, un soupçon de nostalgie. Et parfois, un peu de magie. Pas juste une photo choc dans Dazed & Confused.

Demna, avec son esthétique dystopique (YouTube – superbe scénographie), brutaliste et "street", semble bien loin de tout ça. Certes, il a le mérite d’avoir imposé un langage visuel fort. Mais est-il le bon pour Gucci ? Rien n’est moins sûr.

Gucci : retour vers le futur ?

Souvenons-nous de Tom Ford. Quand il a pris les rênes de Gucci en 1994, la maison était moribonde. En deux saisons, il l’a transformée en empire. Ses pantalons de velours, ses chemises ouvertes jusqu’au nombril, ses robes fendue jusqu’à la cuisse : tout transpirait le désir, la puissance, la modernité. Les femmes se sentaient féminines et féroces. Gucci incarnait alors une forme de luxe provocant mais élégant — sexy sans être vulgaire.

Et à l’opposé du spectre, il y a Cristóbal Balenciaga. Le maître des maîtres. Chanel disait de lui qu’il était "le seul vrai couturier". Dior l’appelait "le couturier des couturiers". Son style ? Un mélange de rigueur architecturale et de douceur. Il habillait Grace Kelly, Jackie Kennedy, Wallis Simpson. Des femmes fortes, raffinées, mystérieuses. Balenciaga, c’était la forme au service de la grâce.

Demna, lui, c’est tout l’inverse: la déconstruction permanente, le vêtement concept, l’anti-beauté comme manifeste. Le paradoxe ? Il va devoir faire revivre une marque dont le code ADN repose sur l'exact opposé de son propre univers.

Le marketing, oui. Le miracle, non.

Alors, bien sûr, certains analystes y voient une stratégie. Demna connaît la maison Kering, il a du flair, il sait faire parler de lui. Mais l’argument "il va tout casser" est à double tranchant. Parce que Gucci, aujourd’hui, n’a pas besoin d’un happening ; il a besoin d’un renouveau cohérent. D’une direction lisible. D’un lien renoué avec sa clientèle.

Et puis, soyons honnêtes : le streetwear n’est plus à la fête. Entre 2017 et 2022, Balenciaga était en haut de l’indice Lyst. En 2024, il a disparu du top 10.

Les femmes ont changé. Le monde a changé. La mode aussi.

Notre avis chez B-R & H Finance

C’est un pari risqué. Un choix de rupture... mais dans la mauvaise direction. Chez B-R & H, on ne demande pas à Gucci de devenir ennuyeux. Mais on aimerait qu’il redevienne désirable. Qu’il s’adresse à celles qui veulent du style, pas un manifeste. Du rêve, pas du recyclé.

Et s’il faut choisir entre faire le buzz ou faire du chiffre, on connaît la réponse. Surtout quand les résultats plongent.

Question posée à l’AI

Peut-on être discret sans être invisible ?

L’élégance, la vraie, n’a pas besoin de se montrer pour exister. Elle agit sans s’imposer. Elle parle bas, mais juste. Elle se tient en retrait, sans jamais perdre en présence.

Dans les coulisses du pouvoir comme dans les salles feutrées de la finance, la discrétion n’est pas une faiblesse. C’est un langage. Celui des diplomates qui désamorcent les conflits par un mot choisi. Celui des banquiers privés qui protègent la confiance de leurs clients comme un bien sacré. En Suisse, cette discrétion est plus qu’une tradition. Elle est un principe juridique. Rompre la confidentialité n’est pas un simple faux pas, c’est un délit.

Ceux qui ont trahi ce silence — parfois par vanité, parfois par imprudence — l’ont souvent payé cher. Car dans un monde saturé de discours, la retenue devient un luxe. Elle dit la maîtrise, la loyauté, le respect du temps long.

Être discret, ce n’est pas être effacé. C’est savoir que l’essentiel se joue souvent à huis clos. Que l’influence la plus durable est celle qui ne cherche pas la lumière. Que la parole rare pèse plus lourd que le bruit ambiant. Et que parfois, c’est dans l’absence d’un mot que tout se joue.

Pour vivre heureux, vivons cachés

Note de B-R & H Finance: Depuis de nombreuses, l’une des actions les plus discrétes de la cote et aussi l’une des plus performante: PMI (Philip Moris). Non seulement, elle paye un dividende de 5.70% par an mais sa performance sur 1 an est de 73.01% (30.09% en ytd).

Bien s’habiller est une forme de bonnes manières.

Tom Ford

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